Le collège Debeyre de Marquette envahi par la culture du monde entier

Article de presse dans La voix du Nord

Le festival multiculturel des Sept Continents a couru tout au long de la semaine dernière, au collège Albert-Debeyre de Marquette. Son thème : « Mémoire et Résistances ». Les parents pourront en avoir un aperçu ce samedi.

En ce 15 mars, trois classes de cinquième visitent l’exposition consacrée à la mémoire. Introspection et temps qui passe sont des thèmes explorés par Paquita Arranz Traoré. Celle-ci commente ses autoportraits et les parcours d’Aretha Franklin et Martha Desrumaux, deux femmes engagées. Les élèves grimpent ensuite au centre de documentation, où les photos de Denis Paillard saisissent dans les décombres du conflit serbo-croate des années 1990. Des « mères pour la paix » posent, droites et fermes, devant les ruines et esquissent déjà la reconstruction.

Dans la cour du collège Debeyre, qui accueille pour la deuxième fois le Festival des sept continents (pôles compris), les sculptures de Jean Delobaux prennent de front. Gueules cassées en cercle au milieu de l’esplanade de bitume ou alignées contre les parois, elles sont reconnues comme telles par les élèves. « Je le sais par les cours, par la culture générale, même si je n’ai pas encore eu de visite guidée », glisse une collégienne.

En ce 15 mars, trois classes de cinquième visitent l’exposition consacrée à la mémoire. Introspection et temps qui passe sont des thèmes explorés par Paquita Arranz Traoré. Celle-ci commente ses autoportraits et les parcours d’Aretha Franklin et Martha Desrumaux, deux femmes engagées. Les élèves grimpent ensuite au centre de documentation, où les photos de Denis Paillard saisissent dans les décombres du conflit serbo-croate des années 1990. Des « mères pour la paix » posent, droites et fermes, devant les ruines et esquissent déjà la reconstruction.

Dans la cour du collège Debeyre, qui accueille pour la deuxième fois le Festival des sept continents (pôles compris), les sculptures de Jean Delobaux prennent de front. Gueules cassées en cercle au milieu de l’esplanade de bitume ou alignées contre les parois, elles sont reconnues comme telles par les élèves. « Je le sais par les cours, par la culture générale, même si je n’ai pas encore eu de visite guidée », glisse une collégienne.

Entrer dans la Conque

Le thème de cette année, « Mémoire et Résistances », a été choisi conjointement par le corps professoral et l’association Cultures nouvelles, de Pascal Defrance, qui porte le festival. Il fait terriblement écho à l’actualité ukrainienne. « Le principe est le même que l’an dernier, note Gaëlle Verkindt, principale adjointe. Les 300 élèves de cinquième et quatrième ont une journée de festival. Mais on a travaillé davantage en amont, comme sur la chanson Imagine de John Lennon. »

Lennon revient précisément sous la conduite de Maïté Lucca, qui offre une respiration autour de la Conque des songes de Jean-Jacques Enjalbert. Elle invite les collégiens à y entrer, à ressentir ce qu’ils éprouvent, puis à suivre une spirale tracée à la craie. Beaucoup jouent le jeu. Elle les entraîne dans des chansons destinées à donner du courage aux soldats, tout en dévoilant un guerrier ukrainien et son propre treillis. Elle finit par Bella Ciao, le chant des partisans italien. Dans la foulée, les cinquièmes applaudissent le groupe Little Word et ses ballades rock bien senties.

« Portes ouvertes »

Les parents pourront avoir un aperçu de cette semaine de festival lors de la matinée « portes ouvertes » du collège Debeyre, ce samedi 26 mars, de 9 h à 12 h. Certaines œuvres resteront présentes et une visite guidée des photos de Denis Paillard sera possible.